Elle a déclaré que les FAMa poursuivent la mission de protection des personnes et de leurs biens. Selon lui, l’armée malienne n’a d’autre mandat que de sécuriser le territoire national. Le directeur par intérim DIRPA a invité cette population à collaborer franchement avec son armée. Les renseignements fournis par les populations civiles facilitent les missions des FAMa. Le colonel Mariam Sagara a noté que les trois otages chinois ont été libérés.
Cette libération est le fruit d’une forte opération militaire appuyée par l’aviation malienne, a-t-il affirmé. Il a également signalé que le pont entre Dogofry et Diabaly récemment détruit par les terroristes a été réparé par les FAMa. Le directeur par intérim DIRPA, le colonel Sagara a indiqué qu’en octobre 2021, les FAMa ont été victimes de plusieurs attaques complexes faisant des morts et des blessés.
Selon le directeur par intérim, les GAT ont également enregistré de lourdes pertes dans le centre du pays. Elle a remercié les forces partenaires du Mali qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner les FAMa dans la lutte contre le terrorisme. Le Colonel Sagara a souligné que les FAMa ont désormais changé de posture pour aller vers l’ennemi. Les plus hautes autorités du pays ont mis en œuvre des moyens pour renforcer les conditions de vie et de travail des FAMa, a-t-il martelé.
A en croire le colonel Mariam Sagara, la crise au Mali est complexe, car les terroristes se fondent à la population civile pour attaquer les positions de l’armée. Le directeur par intérim a signalé que dans le cadre du mois de solidarité, les orphelins et veuves des militaires ont bénéficié de beaucoup de dons notamment des kits scolaires. Selon lui, ce geste patriotique témoigne la volonté de la population à soutenir son armée.
Et de déclarer que le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le colonel Sadio Camara a reçu en audience plusieurs diplomates dans son département. L’objectif est de renforcer les coopérations bilatérales et la situation sécuritaire du pays. Il a enfin déclaré que le chef d’Etat-major général des Armées, le général Oumar Diarra est depuis une semaine dans les régions du nord pour s’imprégner de la situation des FAMa et de leurs partenaires dans les opérations.
Le directeur de la Justice Militaire, le colonel-major Issa Coulibaly a suffisamment édifié la presse sur les missions et les devoirs de la Justice militaire dans les opérations. Il a également fait un démenti aux allégations faites contre les FAMa à propos du recrutement d’enfants soldats et de tuerie de civils sur le terrain. Selon lui, le Mali a une armée professionnelle et une juridiction compétente. Pour le directeur de la Justice militaire, sa direction a été créée depuis 2007 en précisant que le code de justice militaire date de 1995.
Le colonel-major Issa Coulibaly a déclaré qu’une relecture du code de la justice militaire est en cours pour corriger certaines insuffisances. Selon lui, la justice militaire joue un rôle capital dans les opérations militaires. Elle veille sur l’application des droits de l’homme sur le terrain et les infractions commises par les militaires. Il a précisé que le militaire a pour vocation de tuer l’ennemi. Selon lui, un prisonnier de guerre doit être traité avec bonté conformément à la loi.
Les FAMa ont pour mission de les conduire devant la juridiction compétente. Le colonel-major Issa a indiqué que chaque mission des FAMa est accompagnée par la gendarmerie pour la prévôté. Il a déploré certaines fausses accusations faites par certains partenaires du Mali à l’endroit de l’armée. Selon le magistrat militaire, l’objectif de ces allégations est de ternir l’image des FAMa.
Il a précisé que beaucoup d’enquêtes sur des exactions sont faites par des organisations étrangères sans la coopération d’une équipe des FAMa. En matière de bilan réalisé par son département, le directeur de la Justice militaire a noté que depuis un an, 21 affaires correctionnelles ont été enregistrées et une trentaine d’officiers, de sous-officiers et de militaires du rang ont été également jugés.
Il a affirmé que la Justice Militaire est compétente de juger des civils qui sont en complicité avec des militaires. Selon lui, sa direction dispose à la date, d’aujourd’hui, de 60 magistrats militaires professionnels. Le colonel-major Issa Coulibaly a signalé l’insuffisance de lieu de détention. A en croire le magistrat militaire, tous militaires poursuivis sont à la gendarmerie. Il a affirmé que 99 militaires sont actuellement sous mandat de dépôt et a noté que des projets de construction de locaux de la justice militaire sont en cours dans les régions du pays.
Le magistrat militaire a aussi précisé que depuis 2013, des enfants soldats arrêtés dans les opérations sont immédiatement libérés. Selon lui, ils sont innocents conformément à la loi. Concernant le bombardement de la localité de Bounty, le colonel-major Coulibaly a témoigné que des terroristes étaient la cible de l’armée. « Le Mali est un Etat souverain, Il est le premier responsable de sa sécurité », a-t-il précisé. Il a souligné que des éléments accusés récemment de tortures dans le centre du pays sont présentement détenus à Kati. Les affaires criminelles sont prévues, le 10 novembre 2021, à Bamako, a-t-il conclu.
Source: MALIAN ARMED FORCES